Page 257 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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« Il y avait un mois que nous étions en
marche lorsque nous
découvrîmes de loin un gros nuage de
poussière, sous lequel
nous vîmes bientôt paraître cinquante
cavaliers bien armés.
C’étaient des voleurs, qui venaient à
nous au grand galop… »
Scheherazade étant en cet endroit,
aperçut le jour et en avertit le
sultan, qui se leva ; mais voulant
savoir ce qui se passerait entre
les cinquante cavaliers et
l’ambassadeur des Indes, ce prince
attendit la nuit suivante impatiemment.
Il était presque jour lorsque Dinarzade
se réveilla le lende-
main. Ma chère sœur, s’écria-t-elle, si
vous ne dormez pas, je
vous supplie de continuer l’histoire du
second calender. Schehe-
razade la reprit de cette manière :
« Madame, poursuivit le calender, en
parlant toujours à Zo-
béide, comme nous avions dix chevaux
chargés de notre bagage
et des présents que je devais faire au
sultan des Indes, de la part
du roi mon père, et que nous étions peu
de monde, vous jugez