Page 253 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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cils ras et pourquoi je suis en ce
              moment chez vous.

              « - C’est assez, dit Zobéide, nous
              sommes contentes ; reti-
              rez-vous où il vous plaira. Le calender
              s’en excusa et supplia la
              dame de lui permettre de demeurer, pour
              avoir la satisfaction
              d’entendre l’histoire de ses deux
              confrères, qu’il ne pouvait, di-
              sait-il, abandonner honnêtement, et
              celle des trois autres per-
              sonnes de la compagnie. »

              Sire, dit en cet endroit Scheherazade,
              le jour, que je vois,
              m’empêche de passer à l’histoire du
              second calender ; mais si
              votre majesté veut l’entendre demain,
              elle n’en sera pas moins
              satisfaite que de celle du premier. Le
              sultan y consentit, et se
              leva pour aller tenir son conseil.
              Dinarzade, ne doutant point qu’elle ne
              prit autant de plaisir
              à l’histoire du second calender qu’elle
              en avait pris à l’autre, ne
              manqua pas d’éveiller la sultane avant
              le jour : Si vous ne dor-
              mez pas, ma sœur, lui dit-elle, je vous
              prie de commencer
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