Page 249 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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« Quelque temps après, il jeta les yeux
              sur moi. » Mais, mon
              cher neveu, reprit-il en m’embrassant,
              si je perds un indigne
              fils, je retrouve heureusement en vous
              de quoi mieux remplir la
              place qu’il occupait. » Les réflexions
              qu’il fit encore sur la triste
              fin du prince et de la princesse sa
              fille nous arrachèrent de nou-
              velles larmes.

              « Nous remontâmes par le même escalier
              et sortîmes enfin
              de ce lieu funeste. Nous abaissâmes la
              trappe de fer et la cou-
              vrîmes de terre et des matériaux dont
              le sépulcre avait été bâti,
              afin de cacher autant qu’il nous était
              possible un effet si terrible
              de la colère de Dieu.

              « Il n’y avait pas longtemps que nous
              étions de retour au pa-
              lais, sans que personne se fût aperçu
              de notre absence, lorsque
              nous entendîmes un bruit confus de
              trompettes, de timbales, de
              tambours et d’autres instruments de
              guerre. Une poussière
              épaisse dont l’air était obscurci nous
              apprit bientôt ce que
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