Page 244 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
P. 244

assez heureux pour trouver bientôt ce
              que nous cherchions. Je
              reconnus le tombeau et j’en eus
              d’autant plus de joie que je
              l’avais en vain cherché longtemps. Nous
              y entrâmes, et nous
              trouvâmes la trappe de fer abattue sur
              l’entrée de l’escalier.
              Nous eûmes de la peine à la lever,
              parce que le prince l’avait
              scellée en dedans avec le plâtre et
              l’eau dont j’ai parlé ; mais en-
              fin nous la levâmes.

              « Le roi mon oncle descendit le
              premier. Je le suivis, et nous
              descendîmes environ cinquante degrés.
              Quand nous fûmes au
              bas de l’escalier, nous nous trouvâmes
              dans une espèce
              d’antichambre remplie d’une fumée
              épaisse et de mauvaise
              odeur, dont la lumière que rendait un
              très-beau lustre était obs-
              curcie.

              « De cette antichambre nous passâmes
              dans une chambre
              fort grande, soutenue de grosses
              colonnes et éclairée de plu-
              sieurs autres lustres. Il y avait une
              citerne au milieu, et l’on
   239   240   241   242   243   244   245   246   247   248   249