Page 246 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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Mais, sire, dit Scheherazade, il est
              jour ; je suis fâchée que
              votre majesté n’ait pas le loisir de
              m’écouter davantage. Comme
              cette histoire du premier calender
              n’était pas encore finie et
              qu’elle paraissait étrange au sultan,
              il se leva dans la résolution
              d’en entendre le reste la nuit
              suivante.

              Le lendemain, Dinarzade s’étant encore
              éveillée de meil-
              leure heure qu’à son ordinaire, elle
              appela sa sœur Schehera-
              zade. Ma bonne sultane, lui dit-elle,
              si vous ne dormez pas, je
              vous prie d’achever l’histoire du
              premier calender, car je meurs
              d’impatience d’en savoir la fin.

              Hé bien ! dit Scheherazade, vous saurez
              donc que le premier
              calender continua de raconter son
              histoire à Zobéide : « Je ne
              puis vous exprimer, madame, poursuivit-
              il, quel fut mon éton-
              nement lorsque je vis le roi mon oncle
              maltraiter ainsi le prince
              son fils après sa mort. « Sire, lui
              dis-je quelque douleur qu’un
              objet si funeste soit capable de me
              causer, je ne laisse pas de la
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