Page 289 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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grande, que le sultan qui fait son
              séjour dans la ville voisine,
              doit venir demain le visiter, pour
              recommander la princesse sa
              fille à ses prières. »

              « Une autre voix demanda quel besoin la
              princesse avait des
              prières du derviche. À quoi la première
              repartit : « Vous ne sa-
              vez donc pas qu’elle est possédée du
              génie Maimoun, fils de
              Dimdim, qui est devenu amoureux d’elle
              ? Mais je sais bien
              comment ce bon chef des derviches
              pourrait la guérir : la chose
              est très-aisée, et je vais vous la
              dire. Il a dans son couvent un
              chat noir, qui a une tache blanche au
              bout de la queue, envi-
              ron de la grandeur, d’une petite pièce
              de monnaie d’argent. Il
              n’a qu’à arracher sept brins de poil de
              cette tache blanche, les
              brûler et parfumer la tête de la
              princesse de leur fumée. À
              l’instant elle sera si bien guérie et
              si bien délivrée de Maimoun,
              fils de Dimdim, que jamais il ne
              s’avisera d’approcher d’elle une
              seconde fois. »
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