Page 287 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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l’autre dans la cour, jusqu’à ce que se
trouvant sur le bord de la
citerne, il le poussa et le jeta dedans
sans que personne fût té-
moin d’une si méchante action. Cela
étant fait, il s’éloigna
promptement, gagna la porte du couvent,
d’où il sortit sans être
vu, et retourna chez lui, fort content
de son voyage et persuadé
que l’objet de son envie n’était plus
au monde. Mais il se trom-
pait fort. »
Scheherazade n’en put dire davantage,
car le jour paraissait.
Le sultan fut indigné de la malice de
l’envieux. Je souhaite fort,
dit-il en lui-même, qu’il n’arrive
point de mal au bon derviche.
J’espère que j’appendrai demain que le
ciel ne l’abandonna
point dans cette occasion.
Si vous ne dormez pas, ma sœur, s’écria
Dinarzade à son ré-
veil, apprenez-nous, je vous en
conjure, si le bon derviche sortit
sain et sauf de la citerne.
- Oui, répondit Scheherazade ; et le
second calender pour-