Page 286 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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de lui publiaient les bénédictions
              qu’ils croyaient avoir reçues
              du ciel par son moyen.

              « La grande réputation du personnage
              s’étant répandue
              dans la ville d’où il était sorti,
              l’envieux en eut un chagrin si vif
              qu’il abandonna sa maison et ses
              affaires, dans la résolution de
              l’aller perdre. Pour cet effet, il se
              rendit au nouveau couvent de
              derviches, dont le chef, ci-devant son
              voisin, le reçut avec toutes
              les marques d’amitié imaginables.
              L’envieux lui dit qu’il était
              venu exprès pour lui communiquer une
              affaire importante, dont
              il ne pouvait l’entretenir qu’en
              particulier. « Afin, ajouta-t-il,
              que personne ne nous entende,
              promenons-nous, je vous prie,
              dans votre cour, et puisque la nuit
              approche, commandez à vos
              derviches de se retirer dans leurs
              cellules. » Le chef des dervi-
              ches fit ce qu’il souhaitait.

              « Lorsque l’envieux se vit seul avec ce
              bon homme, il com-
              mença de lui raconter ce qui lui plut,
              en marchant l’un à côté de
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