Page 311 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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donc dissiper l’enchantement du prince
? - Oui, sire, repartit la
princesse, je puis lui rendre sa
première forme. - Rendez-la-lui
donc, interrompit le sultan, vous ne
sauriez me faire un plus
grand plaisir, car je veux qu’il soit
mon grand vizir et qu’il vous
épouse. - Sire, dit la princesse, je
suis prête à vous obéir en tout
ce qu’il vous plaira de m’ordonner. »
Scheherazade, en achevant ces derniers
mots, s’aperçut qu’il
était jour et cessa de poursuivre
l’histoire du second calender.
Schahriar, jugeant que la suite ne
serait pas moins agréable que
ce qu’il avait entendu, résolut de
l’écouter le lendemain.
Dinarzade, appelant la sultane à
l’heure ordinaire, lui dit :
Ma sœur, si vous ne dormez pas,
racontez-nous, de grâce, com-
ment la Dame de beauté remit le second
calender dans son
premier état. - Vous, allez le savoir,
répondit Scheherazade. Le
calender reprit ainsi son discours :
« La princesse Dame de beauté alla dans
son appartement,