Page 408 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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flambeau allumé dont je ne compris pas
l’usage. Cette circons-
tance néanmoins me fit juger qu’il y
avait quelqu’un de vivant
dans ce superbe palais, car je ne
pouvais croire que ces flam-
beaux pussent s’entretenir allumés
d’eux-mêmes. Plusieurs au-
tres singularités m’arrêtèrent dans
cette chambre, que le seul
diamant dont je viens de parler rendait
inestimable.
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« Comme toutes les portes étaient
ouvertes ou poussées
seulement, je parcourus encore d’autres
appartements aussi
beaux que ceux que j’avais déjà vus.
J’allai jusqu’aux offices et
aux garde-meubles, qui étaient remplis
de richesses infinies, et
je m’occupai si fort de toutes ces
merveilles que je m’oubliai
moi-même. Je ne pensais plus à mon
vaisseau ni à mes sœurs,
je ne songeais qu’à satisfaire ma
curiosité. Cependant la nuit
s’approchait, et son approche
m’avertissant qu’il était temps de
me retirer, je voulus reprendre le
chemin des cours par où