Page 406 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ses que des noisettes. Je les examinai
de près ; il me parut qu’on
ne pouvait rien voir de plus beau.
« J’admirai quelque temps les richesses
et la magnificence
de cette chambre, et surtout le tapis
de pied, les coussins et le
sofa, garni d’une étoffe des Indes à
fond d’or, avec des figures
d’hommes et d’animaux en argent d’un
travail admirable. »
Scheherazade aurait continué de parler
; mais la clarté du
jour vint mettre fin à sa narration. Le
sultan fut charmé de ce
récit. Il faut, dit-il en se levant,
que je sache à quoi aboutira
cette pétrification d’hommes étonnante.
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LXIV NUIT.
Dinarzade, qui avait pris beaucoup de
plaisir au commen-
cement de l’histoire de Zobéide, ne
manqua pas d’appeler la sul-
tane avant le jour : Si vous ne dormez
pas, ma sœur, lui dit-elle,
je vous supplie de nous apprendre ce
que vit encore Zobéide