Page 417 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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d’autres biens assez considérables.
J’ose vous y offrir une re-
traite jusqu’à ce que le puissant
commandeur des croyants, le
vicaire du grand Prophète que vous
reconnaissez, vous ait rendu
tous les honneurs que vous méritez. Ce
célèbre prince demeure
à Bagdad, et il ne sera pas plus tôt
informé de votre arrivée en sa
capitale, qu’il vous fera connaître
qu’on n’implore pas en vain
son appui. Il n’est pas possible que
vous demeuriez davantage
dans une ville où tous les objets
doivent vous être insupporta-
bles. Mon vaisseau est à votre service,
et vous en pouvez dispo-
ser absolument. » Il accepta l’offre,
et nous passâmes le reste de
la nuit à nous entretenir de notre
embarquement.
« Dès que le jour parut nous sortîmes
du palais et nous ren-
dîmes au port, où nous trouvâmes mes
sœurs, le capitaine et
mes esclaves fort en peine de moi.
Après avoir présenté mes
sœurs au prince, je leur racontai ce
qui m’avait empêchée de
revenir au vaisseau le jour précédent,
la rencontre du jeune