Page 418 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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prince, son histoire et le sujet de la
désolation d’une si belle
ville.
« Les matelots employèrent plusieurs
jours à débarquer les
marchandises que j’avais apportées, et
à embarquer à leur place
tout ce qu’il y avait de plus précieux
dans le palais, en pierreries,
en or et en argent. Nous laissâmes les
meubles et une infinité de
pièces d’orfèvrerie, parce que nous ne
pouvions les emporter. Il
nous aurait fallu plusieurs vaisseaux
pour transporter à Bagdad
toutes les richesses que nous avions
devant les yeux.
« Après que nous eûmes chargé le
vaisseau des choses que
nous y voulûmes mettre, nous prîmes les
provisions et l’eau
dont nous jugeâmes avoir besoin pour
notre voyage. À l’égard
des provisions, il nous en restait
encore beaucoup de celles que
nous avions embarquées à Balsora. Enfin
nous mîmes à la voile
avec un vent tel que nous pouvions le
souhaiter. »