Page 444 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ne me permet pas de raconter à votre
majesté ce que fit le calife
pour mettre fin à l’enchantement des
deux chiennes noires.
Schahriar, jugeant que la sultane
achèverait la nuit suivante
l’histoire des cinq dames et des trois
calenders, se leva et lui
laissa encore la vie jusqu’au
lendemain.
Au nom de Dieu, ma sœur, s’écria
Dinarzade avant le jour,
si vous ne dormez pas, je vous prie de
nous raconter comment
les deux chiennes noires reprirent leur
première forme et ce que
devinrent les trois calenders. - Je
vais satisfaire votre curiosité,
répondit Scheherazade. Alors, adressant
son discours à Scha-
hriar, elle poursuivit dans ces termes
:
Sire, le calife, ayant satisfait sa
curiosité, voulut donner des
marques de sa grandeur et de sa
générosité aux calenders prin-
ces, et faire sentir aussi aux trois
dames des effets de sa bonté.
Sans se servir du ministère de son
grand vizir, il dit lui-même à