Page 461 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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Dieu qui a élevé les cieux à la hauteur
              où ils sont, que c’est moi
              qui ai tué la dame qui l’ai coupée par
              quartiers et jetée dans le
              Tigre, il a y quatre jours. Je ne veux
              point avoir de part avec les
              justes au jour du jugement, si ce que
              je dis n’est pas véritable.
              Ainsi je suis celui qui doit être puni.
              »

              Le calife fut surpris de ce serment et
              y ajouta foi, d’autant
              plus que le vieillard n’y répliqua
              rien. C’est pourquoi, se tour-
              nant vers le jeune homme : «
              Malheureux, lui dit-il, pour quel
              sujet as-tu commis un crime si
              détestable ? et quelle raison
              peux-tu avoir d’être venu t’offrir toi-
              même à la mort ? - Com-
              mandeur des croyants, répondit-il, si
              l’on mettait par écrit tout
              ce qui s’est passé entre cette dame et
              moi, ce serait une histoire
              qui pourrait être très-utile aux
              hommes. - Raconte-nous-la
              donc, répliqua le calife, je te
              l’ordonne. » Le jeune homme obéit,
              et commença son récit de cette sorte…

              Scheherazade voulait continuer ; mais
              elle fut obligée de
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