Page 525 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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L’aurore, qui se faisait voir, obligea
Scheherazade à
s’arrêter. La nuit suivante, ayant été
réveillée à l’heure ordi-
naire, elle reprit le fil de cette
histoire et la continua dans ces
termes :
Tous les Orientaux couchent en caleçon,
et cette circonstance
est nécessaire pour la suite.
« Lorsque les deux amants se furent
endormis, poursuivit le
grand vizir Giafar, le génie, qui avait
rejoint la fée, lui dit qu’il
était temps d’achever ce qu’ils avaient
si bien commencé et
conduit jusqu’alors. « Ne nous laissons
pas surprendre, ajouta-
t-il, par le jour qui paraîtra bientôt
; allez, et enlevez le jeune
homme sans l’éveiller. »
« La fée se rendit dans la chambre des
amants, qui dor-
maient profondément, enleva Bedreddin
Hassan dans l’état où
il était, c’est-à-dire en chemise et en
caleçon ; et, volant avec le
génie d’une vitesse merveilleuse
jusqu’à la porte de Damas en