Page 526 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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Syrie, ils y arrivèrent précisément
              dans le temps que les minis-
              tres des mosquées, préposés pour cette
              fonction, appelaient le
              peuple à haute voix à la prière de la
              pointe du jour. La fée posa
              doucement à terre Bedreddin, et, le
              laissant près de la porte,
              s’éloigna avec le génie.

              « On ouvrit les portes de la ville, et
              les gens qui s’étaient dé-
              jà assemblés en grand nombre pour
              sortir furent extrêmement
              surpris de voir Bedreddin Hassan étendu
              par terre, en chemise
              et en caleçon. L’un disait : « Il a
              tellement été pressé de sortir de
              chez sa maîtresse, qu’il n’a pas eu le
              temps de s’habiller. -
              Voyez un peu, disait l’autre, à quels
              accidents on est exposé ! il
              aura passé une bonne partie de la nuit
              à boire avec ses amis ; il
              se sera enivré, sera sorti ensuite pour
              quelque nécessité, et, au
              lieu de rentrer, il sera venu jusqu’ici
              sans savoir ce qu’il faisait,
              et le sommeil l’y aura surpris. »
              D’autres en parlaient autre-
              ment, et personne ne pouvait deviner
              par quelle aventure il se
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