Page 104 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
Le berbère sort en toute hâte, court après le cavalier
et lui crie :
— Donne-m'en au moins une ! Nous n'avons que
cela à manger.
Pensant qu'il s'agissait de ce que nous avons dit,
non des poules, et n'ayant aucune envie, on le con-
çoit, de faire ce sacrifice, l'homme entendant cela ne
pense plus qu'à fuir encore plus vite, pique de
l'éperon son cheval et disparaît au galop.
Un cousin avait dû faire un voyage à travers les
forêts de cèdres de l'Atlas marocain avec sa cousine
avant d'épouser celle-ci.
Pendant le voyage la jeune fille fut enlevée par un
grand singe et on ne la retrouva que plusieurs
heures après, dans la forêt.
Les noces furent célébrées par la suite et les époux
vécurent longtemps ensemble. •
Mais la femme mourut prématurément et sur son
lit de mort, elle conseilla à son mari de ne se rema-
rier qu'avec une vierge.
Lllt^ n'avait pu oublier le singe...
><-C
Un enfant que sa mère a envoyé acheter une tête
de mouton, la mange en chemin.
Ne voyant plus que le crâne dénudé, {a mère de-
mande ce que cela veut dire et où est la tête de mou-
ton qu'elle l'a envoyé acheter.
— Mais la voici, maman.
— Oii sont les yeux ?
Il était aveugle.
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