Page 224 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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ARABES
H I s T 1 R E S
settes et ne pouvait plus la retirer tant elle était
pleine de ces fruits. li ne voulait pas les lâcher.
— Que faut-il faire ? disait la mère.
— Il n'y a qu'à lui couper la main, déclara le père
^
en orémissant... .
— Lai^-^ez-moi faire, dit alors le voyageur en mter-
venant. Lâche les noisettes, poursuivit-il en s'adres-
sant à l'enfant.
. .
— Je veux les manger, pleura celui-ci.
Lâche-les, et je te donnerai ensuite tout ce qu il
V a dans l'outre.
^ _ Jure-le-moi sur la tète du Prophète, exigea 1 en-
fant. sa mam.
Le vovageur jura. L'enfant put retirer
L'on vida l'outre et il mangea les noisettes.
Tout le monde poussa des cris de joie, s'exiasia
devant le génie de l'étranger qui reçut un cadeau.
— Nous n'aurions jamais trouvé cela sans toi, lui
dit le père de famille...
Brouzi est tellement menteur qu'il croit parfois à
ses propres inventions.
Un jour il dit à des jeunes gens de son village :
— Allez au village voisin ; il y a une noce et vous
ferez un bon repas.
Puis quand ils furent partis, il les suivit lui-
même pour ne pas perdre sa part du festin...
Un jour que le calife Haroun Ar Rachid était de
bonne humeur et venait de boire quelques coupes de
vin avec Abou Nowas, il dit à celui-ci :
Par Allah ! mon cher Abou Nowas, je veux te
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