Page 125 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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mille réflexions sur son aventure. Il
              alla droit au palais du sultan
              pour lui présenter ses poissons…

              Mais, sire, dit Scheherazade,
              j’aperçois le jour ; il faut que je
              m’arrête en cet endroit : - Ma sœur,
              dit alors Dinarzade, que
              les derniers événements que vous venez
              de raconter sont sur-
              prenants ! J’ai de la peine à croire
              que vous puissiez désormais
              nous en apprendre d’autres qui le
              soient davantage. - Ma chère
              sœur, répondit la sultane, si le sultan
              mon maître me laisse vi-
              vre jusqu’à demain, je suis persuadée
              que vous trouverez la
              suite de l’histoire du pêcheur encore
              plus merveilleuse que le
              commencement, et incomparablement plus
              agréable. Schahriar,
              curieux de voir si le reste de
              l’histoire du pêcheur était tel que la
              sultane le promettait, différa encore
              l’exécution de la loi cruelle
              qu’il s’était faite.

              Vers la fin de la dix-neuvième nuit,
              Dinarzade appela la sul-
              tane, et lui dit : Ma sœur, si vous ne
              dormez pas, je vous supplie,
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