Page 141 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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tombant, formait des diamants et des
perles ; ce qui
n’accompagnait pas mal un jet d’eau
qui, s’élançant du milieu
du bassin, allait presque frapper le
fond d’un dôme peint à
l’arabesque.
Le château, de trois côtés, était
environné d’un jardin, que
les parterres, les pièces d’eau, les
bosquets et mille autres agré-
ments concouraient à embellir ; et ce
qui achevait de rendre ce
lieu admirable, c’était une infinité
d’oiseaux, qui y remplissaient
l’air de leurs chants harmonieux, et
qui y faisaient toujours leur
demeure, parce que des filets tendus
au-dessus des arbres et du
palais les empêchaient d’en sortir.
Le sultan se promena longtemps
d’appartement en appar-
tement, où tout lui parut grand et
magnifique. Lorsqu’il fut las
de marcher, il s’assit dans un cabinet
ouvert qui avait vue sur le
jardin ; et là, rempli de tout ce qu’il
avait déjà vu et de tout ce
qu’il voyait encore, il faisait des
réflexions sur tous ces différents