Page 186 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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Lorsqu’elle fut entrée avec le porteur,
              la dame qui avait ou-
              vert la porte la ferma, et tous trois,
              après avoir traversé un beau
              vestibule, passèrent dans une cour
              très-spacieuse et environnée
              d’une galerie à jour, qui communiquait
              à plusieurs apparte-
              ments de plain-pied, de la dernière
              magnificence. Il y avait dans
              le fond de cette cour un sofa richement
              garni, avec un trône
              d’ambre au milieu, soutenu de quatre
              colonnes d’ébène, enri-
              chies de diamants et de perles d’une
              grosseur extraordinaire, et
              garnies d’un satin rouge relevé d’une
              broderie d’or des Indes,
              d’un travail admirable. Au milieu de la
              cour, il y avait un grand
              bassin bordé de marbre blanc, et plein
              d’une eau très-claire qui
              y tombait abondamment par un mufle de
              lion de bronze doré.

              Le porteur, tout chargé qu’il était, ne
              laissait pas d’admirer
              la magnificence de cette maison et la
              propreté qui y régnait par-
              tout ; mais ce qui attira
              particulièrement son attention fut une
              troisième dame, qui lui parut encore
              plus belle que la seconde,
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