Page 221 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ne m’aperçois pas que voilà le jour. À
              ces mots, elle cessa de
              parler, et le sultan se leva. Quand ce
              prince n’aurait pas résolu
              de différer la mort de la sultane, il
              n’aurait pu encore se résou-
              dre à lui ôter la vie. Sa curiosité
              était trop intéressée à entendre
              jusqu’à la fin un conte rempli
              d’événements si peu attendus.
              Dinarzade, suivant sa coutume, dit à la
              sultane : Ma chère
              sœur, si vous ne dormez pas, je vous
              supplie de continuer
              l’histoire des dames et des calenders.
              Scheherazade la reprit
              ainsi :

              Pendant que Zobéide et Safie coururent
              au secours de leur
              sœur, un des calenders ne put
              s’empêcher de dire : « Nous au-
              rions mieux aimé coucher à l’air que
              d’entrer ici, si nous avions
              cru y voir de pareils spectacles. » Le
              calife, qui l’entendit,
              s’approcha de lui et des autres
              calenders, et s’adressant à eux :
              « Que signifie tout ceci ? dit-il. »
              Celui qui venait de parler lui
              répondit : « Seigneur, nous ne le
              savons pas plus que vous. -
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