Page 231 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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nés en cette maison, ne leur faites
point de mal, laissez-les aller
où il leur plaira ; mais n’épargnez pas
ceux qui refuseront de
nous donner cette satisfaction… » À ces
mots, Shéhérazade se
tut, et son silence, aussi bien que le
jour qui paraissait, faisant
connaître à Schahriar qu’il était temps
qu’il se levât, ce prince le
fit, se proposant d’entendre le
lendemain Scheherazade, parce
qu’il souhaitait de savoir qui étaient
les trois calenders borgnes.
Dinarzade, qui prenait toujours un
plaisir extrême aux
contes de la sultane, la réveilla vers
la fin de la nuit suivante. Ma
chère sœur, lui dit-elle, si vous ne
dormez pas, poursuivez, je
vous en conjure, l’agréable histoire
des calenders.
Scheherazade en demanda la permission
au sultan, et
l’ayant obtenue : Sire, continua-t-
elle, les trois calenders, le ca-
life, le grand vizir Giafar, l’eunuque
Mesrour et le porteur
étaient tous au milieu de la salle,
assis sur le tapis de pied, en
présence des trois dames, qui étaient
sur le sofa, et des esclaves