Page 230 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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n’en profitât si elle était écrite.
              Après ce malheur, je me fis raser
              la barbe et les sourcils, et me fis
              calender, en prenant l’habit que
              je porte. »

              Zobéide fit la même question aux deux
              autres calenders, qui
              lui firent la même réponse que le
              premier. Mais le dernier qui
              parla ajouta : « Pour vous faire
              connaître, madame, que nous ne
              sommes pas des personnes du commun, et
              afin que vous ayez
              quelque considération pour nous,
              apprenez que nous sommes
              tous trois fils de rois. Quoique nous
              ne nous soyons jamais vus
              que ce soir, nous avons eu toutefois le
              temps de nous faire
              connaître les uns aux autres pour ce
              que nous sommes, et j’ose
              vous assurer que les rois de qui nous
              tenons le jour font quelque
              bruit dans le monde. »

              À ce discours, Zobéide modéra son
              courroux et dit aux es-
              claves : « Donnez, leur un peu de
              liberté, mais demeurez ici.
              Ceux qui nous raconteront leur histoire
              et le sujet qui les a ame-
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