Page 237 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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l’on se rend au lieu dont je vous ai
              parlé. » La dame, à ces mots,
              s’approcha et descendit, et le prince
              se mit en devoir de la sui-
              vre ; mais se tournant auparavant de
              mon côté : « Mon cousin,
              me dit-il, je vous suis infiniment
              obligé de la peine que vous
              avez prise ; je vous en remercie.
              Adieu. - Mon cher cousin,
              m’écriai-je, qu’est-ce que cela
              signifie ? - Que cela vous suffise,
              me répondit-il ; vous pouvez reprendre
              le chemin par où vous
              êtes venu. »

              Scheherazade en était là lorsque le
              jour, venant à paraître,
              l’empêcha de passer outre. Le sultan se
              leva, fort en peine de
              savoir le dessein du prince et de la
              dame, qui semblaient vouloir
              s’enterrer tout vifs. Il attendit
              impatiemment la nuit suivante
              pour en être éclairci.
              Si vous ne dormez pas, ma sœur, s’écria
              Dinarzade le len-
              demain avant le jour, je vous supplie
              de continuer l’histoire du
              premier calender. Schahriar ayant aussi
              témoigné à la sultane
              qu’elle lui ferait plaisir de
              poursuivre ce conte, elle en reprit le
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