Page 278 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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d’Eblis, prince des génies. N’est-ce
pas là ta cognée ? ajouta-t-il
en s’adressant à moi. Ne sont-ce pas là
tes babouches ? »
Scheherazade, en cet endroit, aperçut
le jour et cessa de
parler. Le sultan trouvait l’histoire
du second calender trop belle
pour ne pas vouloir en entendre
davantage. C’est pourquoi il se
leva dans l’intention d’en apprendre la
suite le lendemain.
Le jour suivant, Dinarzade appela la
sultane. Ma chère
sœur, lui dit-elle, je vous prie de
nous raconter de quelle ma-
nière le génie traita le prince. - Je
vais satisfaire votre curiosité,
répondit Scheherazade. Alors elle
reprit de cette sorte l’histoire
du second calender.
Le calender continuant de parler à
Zobéide : « Madame, dit-
il, le génie m’ayant fait cette
question, ne me donna pas le temps
de lui répondre, et je ne l’aurais pu
faire, tant sa présence af-
freuse m’avait mis hors de moi-même. Il
me prit par le milieu