Page 393 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ders, sans leur faire connaître qui il
était : « Et vous, seigneurs,
qui êtes étrangers et nouvellement
arrivés en cette ville, de quel
côté allez-vous présentement, qu’il
n’est pas jour encore ? -
Seigneur, lui répondirent-ils, c’est ce
qui nous embarrasse. -
Suivez-nous, reprit le calife, nous
allons vous tirer d’embarras. »
Après avoir achevé ces paroles, il
parla au grand vizir et lui dit :
« Conduisez-les chez vous, et demain
matin vous me les amène-
rez. Je veux faire écrire leurs
histoires ; elles méritent d’avoir
place dans les annales de mon règne. »
Le vizir Giafar emmena avec lui les
trois calenders ; le por-
teur se retira dans sa maison, et le
calife, accompagné de Me-
srour, se rendit à son palais. Il se
coucha, mais il ne put fermer
les yeux, tant il avait l’esprit agité
de toutes les choses extraor-
dinaires qu’il avait vues et entendues.
Il était surtout fort en
peine de savoir qui était Zobéide, quel
sujet elle pouvait avoir de
maltraiter les deux chiennes noires, et
pourquoi Amine avait le