Page 400 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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ensuite entrer au bain, je lui donnai
              de mes propres habits et lui
              dis : « Ma sœur, vous êtes mon aînée et
              je vous regarde comme
              ma mère. Pendant votre absence, Dieu a
              béni le peu de bien qui
              m’est tombé en partage, et l’emploi que
              j’en fais à nourrir et à
              élever des vers à soie. Comptez que je
              n’ai rien qui ne soit à vous
              et dont vous ne puissiez disposer comme
              moi-même. »

              « Nous demeurâmes toutes deux et
              vécûmes ensemble pen-
              dant plusieurs mois en bonne
              intelligence. Comme nous nous
              entretenions souvent de notre troisième
              sœur et que nous étions
              surprises de ne pas apprendre de ses
              nouvelles, elle arriva en
              aussi mauvais état que notre aînée. Son
              mari l’avait traitée de la
              même sorte ; je la reçus avec la même
              amitié.

              « Quelque temps après, mes deux sœurs,
              sous prétexte
              qu’elles m’étaient à charge, me dirent
              qu’elles étaient dans le
              dessein de se remarier. Je leur
              répondis, que si elles n’avaient
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