Page 424 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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moi à Bagdad, où je vis dans mon
magasin toutes les richesses
dont mon vaisseau avait été chargé.
Avant que de me quitter,
elle me livra les deux chiennes et me
dit : « Sous peine d’être
changée comme elles en chienne, je vous
ordonne, de la part de
celui qui confond les mers, de donner
toutes les nuits cent coups
de fouet à chacune de vos sœurs, pour
les punir du crime
qu’elles ont commis contre votre
personne et contre le jeune
prince qu’elles ont noyé. » Je fus
obligée de lui promettre que
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j’exécuterais son ordre.
« Depuis ce temps-là, je les ai
traitées chaque nuit, à regret,
de la manière dont votre majesté a été
témoin. Je leur témoigne
par mes pleurs avec combien de douleur
et de répugnance je
m’acquitte d’un si cruel devoir, et
vous voyez bien qu’en cela je
suis plus à plaindre qu’à blâmer. S’il
y a quelque chose qui me
regarde dont vous puissiez souhaiter
d’être informé, ma sœur
Amine vous en donnera l’éclaircissement
par le récit de son his-