Page 429 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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se relevant, Dieu vous récompensera de
              la bonté que vous avez
              pour vos servantes, et comblera votre
              cœur de satisfaction de
              même que vous en comblez le nôtre. Il
              n’est pas encore besoin
              que vous preniez cette peine ; il
              suffira que vous veniez avec moi
              sur le soir, à l’heure que je viendrai
              vous prendre. Adieu, ma-
              dame, ajouta-t-elle ; jusqu’à l’honneur
              de vous revoir. »

              « Aussitôt qu’elle m’eut quittée, je
              pris celui de mes habits
              qui me plaisait davantage, avec un
              collier de grosses perles, des
              bracelets, des bagues et des pendants
              d’oreilles de diamants les
              plus fins et les plus brillants. J’eus
              un pressentiment de ce qui
              me devait arriver.

              « La nuit commençait à paraître lorsque
              la vieille dame ar-
              riva chez moi d’un air qui marquait
              beaucoup de joie. Elle me
              baisa la main et me dit : « Ma chère
              dame, les parentes de mon
              gendre, qui sont les premières dames de
              la ville, sont assem-
              blées. Vous viendrez quand il vous
              plaira : me voilà prête à vous
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