Page 433 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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la maison, et deux de mes femmes
              esclaves.

              « Quand nous fûmes dans la rue des
              marchands, la vieille
              dame me dit : « Ma bonne maîtresse,
              puisque vous cherchez
              une étoffe de soie, il faut que je vous
              mène chez un jeune mar-
              chand que je connais ici : il en a de
              toutes sortes, et sans vous
              fatiguer de courir de boutique en
              boutique, je puis vous assurer
              que vous trouverez chez lui ce que vous
              ne trouveriez pas ail-
              leurs. » Je me laissai conduire, et
              nous entrâmes dans la bouti-
              que d’un jeune marchand assez bien
              fait. Je m’assis et lui fis
              dire par la vieille dame de me montrer
              les plus belles étoffes de
              soie qu’il eût. La vieille voulait que
              je lui fisse la demande moi-
              même ; mais je lui dis qu’une des
              conditions de mon mariage
              était de ne parler à aucun homme qu’à
              mon mari, et que je ne
              devais pas y contrevenir.

              « Le marchand me montra plusieurs
              étoffes, dont l’une
              m’ayant agréé plus que les autres, je
              lui fis demander combien il
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