Page 432 - Les Mile et une nuits - conte orientale libre de droit, par DZWEBDATA.COM
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l’entretien que nous eûmes que son
mérite était encore au-
dessus de ce que sa sœur m’en avait
dit.
« Lorsqu’elle vit que nous étions
contents l’un de l’autre,
elle frappa des mains une seconde fois,
et un cadi entra, qui
dressa notre contrat de mariage, le
signa et le fit signer aussi par
quatre témoins qu’il avait amenés avec
lui. La seule chose que
mon nouvel époux exigea de moi, fut que
je ne me ferais point
voir ni ne parlerais à aucun homme qu’à
lui, et il me jura qu’à
cette condition j’aurais tout sujet
d’être contente de lui. Notre
mariage fut conclu et achevé de cette
manière : ainsi je fus la
principale actrice des noces auxquelles
j’avais été invitée seule-
ment.
« Un mois après notre mariage, ayant
besoin de quelque
étoffe, je demandai à mon mari la
permission de sortir pour
faire cette emplette. Il me l’accorda,
et je pris pour
m’accompagner la vieille dame dont j’ai
déjà parlé, qui était de