Page 113 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





       L'emprunteur, étant parti quelque temps en voyage,
        avait laissé passer le délai.  Il offrait de payer l'argent
       qu'il  devait,  et même davantge,       mais   le  créancier
       impitoyable exigeait l'exéculion stricte du contrat       et
       réclamait une     once   de   la langue du     malheureux
       débiteur.
          — Cet homme        a raison,   déclara  la femme-juge.
        Qu'on  aille chercher un boucher et qu'il coupe une
       once de    la langue du débiteur.
          Le  cruel  créfuiricr  Iriomphail   et  laissait  Toir  sa
       joie méchante.
          — Bien enteniu.     sjK'cifia  la femme-juge, c'est une
       once exactement, ni plus ni moins, qu'il doit couper
       d un coup. S'il en coupe un peu moins ou un peu plus,
       le créancier aura la tête tranchée pour avoir répandu
        le sang d'un musulman.
          Dans ces   conditions, l'homme préféra renoncer         à
       son droit. Mais    le débiteur, qui prenait sa revanche,
       fît mine d'insister pour l'exécution du jugement.         Si
       bien que le créancier dut renoncer en outre à rentrer
       dans ses fonds et même payer à l'autre une indemnité
       considérable.



          Brouzi est surpris par des gens au moment où            il
       vient de faire l'amour avec une ânesse.
          — Que fais-tu là    ?  lui disent-ils, scandalisés.
          Mais  il ne perd pas son aplomb pour si peu.
          — Ne    le voyez- vous pas ?   dit-il.  Je me   relire de
       cette ânesse.



          Un homme      le surprit un autre jour dans un        cas
        semblable, mais au moment oii        il n'avait pas encore
       fini d'user de la bête.
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