Page 135 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                              ARABES






        — Qu'à    cela ne tienne,    dit  le mari.  Je souhaite
     qu'il se dégonfle.
        Hélas  !  cette  fois, l'instrument du plaisir devint  si
     petit,  si microscopique que, même avec ses lunettes,
     la femme n'arrivait pas      à  le découvrir.
        Il n'y avait plus qu'un vœu à faire     : qu'il redevînt
     comme auparavant.
                                 >-<


        Un homme voyant sa femme           à ia dernière extré-
     mité offrait au ciel sa propre vie en échange de celle
     de la malade.
        L'Ange de la Mort     lui apparut comme     il terminait
     cette prière.
        Mais, dès qu'il   le vit, notre homme     lui cria  :
        — Ne    te trompe pas   ! Ce  n'est pas moi   ; c'est ma
     femme qui est malade.




        Un Berbère de l'Atlas, qui s'était absenté pour ses
     affaires  quelques    jours,  rencontra    quelqu un     qui
     venait de son     pays.  Il  lui  offrit  à déjeuner  et  lui
     demanda des nouvelles.
        — Tout va-t-il bien chez moi ?
        — Oui..., mais ton chien      est mort.
        — De quoi donc      est-il mort ?
        —   Il avait trop mangé de la viande de mouton.

        — De quel mouton ?
        — Du tien.
        — Mon mouton est-il mort ?
        — Oui...,   il  s'était cassé la patte.
        — Comment cela ?
        — En faisant un faux        pas   sur Ja   tombe   de ta
      femme.
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