Page 139 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





       ce prix n'était pas assez,   qu'il m'en   fallait dix. On
       n'accepta pas ce prix.
         — Tu as eu tort de ne pas prendre ce qu'on t'offrait.
         — C'est vrai. Eh bien    ! je vais me rendormir.
         Ce disant, l'homme ferme les yeux, tend la main et
       murmure    :
         — Allons. J'y consens. Donne-m'en seulement huit.
         Mais  il ne reçoit pas de réponse.
         — Il ne veut plus, dit il en rouvrant les yeux.
         — Sans doute a-t-il trouvé quelque défaut dans ton
       bœuf, fait l'ami.
         — Cela doit être comme tu dis, conclut        le hasclii-
       chin en hochant la tête.





         Abou Nowas vit un jour une maison sur la porte de
       laquelle  étaient écrits ces mots  : « Entrez ici,  si vous
      voulez. Mangez et buvez. Réjouissez-vous. Mais, quoi
       que vous voyez, ne posez pas de questions.     »
         Il entra, fut reçu très aimablement, mangea et but
       au son des musiques, et vit une ohienne, toute parée de
      cotîiers, de bijoux, d'anneaux d'or et d'argent, assise
      sur un trône.
         Puis le maître de la maison       fit venir une jeune
      femme très Kelle     qu'il appelait Hadika,   les bras  liés
       de chaînes, qu'il ordonna à un robuste esclave nègre
      de fouetter jusqn'an san§.
         Etonné et indigné, Abou Nowas demanda la raison
       de CE qui se passait. Alt>rB, le maître de la maison lui
      dit, en colère   :
         — Tu as manqué à la promesse de ne pas interroger
       et vas en être pnni.
         Et il le fît rouer de coups par le noir.
         Abou Nowas s'enfuit et résolut de jouer un tour au
       viîrtr Giafar,  Il iVnrcna Te lendemain dans cette mai-
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