Page 147 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES








        — Je n'ai plus un feîs pour acheter de quoi man-
      ger,  dit un jour à Mousa son épouse.
        Comment trouver de quoi nourrir sa famille ? Mousa
     sortit, une pastèque sous le bras et lencontra bientôt sur
      la route un djibli sur un« mule.
        — Oh    ! la jolie mule que tu as là     fît Mousa.
                                               !
        — J'aimerais     encore mieux avoir      un cheval,   dit
      l'homme.
        — Eh bien     ! tu peux t'en procurer un facilement
      pouD un louiz d'or.
        — Comment cela ?
        — Je vais de ce pas au .marché vendre un œuf de
      jument, dit Mousa, en montrant sa pastèque. Je te le
      cède pour un louiz.
        Le  djibli  accepta,  remit   la pièce  et  continua   sa
     route sur sa mule,     la pastèque sous le bras.
        La mule heurta une pierre,       fit un faux pas, et la
      pastèque tomba à terre, roula jusqu'à un buisson au
      bord de   la route et se fendit en deux.
        A ce moment un        lièvre qui   était caché dans    le
      buisson eut peur et se sauva.
        — Voilà mon       petit poulain qui    s'enfuit  I  s'écria
      l'homme, désespéré.


                                 3-C


        Un idiot bâtit   la moitié d'une maison      et, n'ayant
     pas assez d'argent,   s'associa avec quelqu'un qui bâtit
     l'autre moitié  !
        Un jour   il dit à celui-ci  :
        — Je vais vendre ma moitié pour avoir de quoi
     te racheter Ja tienne.    Ainsi, toute la maison sera à
     moi.
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