Page 151 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
— Vous n'avez pas l'argenï sur vous ?...
— Eh bien ! vous me paierez au prochain marché...
Rendez-vous dans une semaine.
— Voici la viande.
Et il leur jeta les morceaux.
Huit jours après, il revint au marché, revit les
chiens et leur réclama r«rgent. N'obtenant aucune
réponse, il construisit un enclos fermé de palissades
et y fit entrer les animaux en leur disant :
— Prison pour dettes î... Quand vous me paierez,
je vous relâcherai.
Au bout de trois jours, les chiens mourant de faim
commencèrent à s'agiter, à hurler, à gratter la terre.
A force de creuser, ils mirent à jour une marmite
pleine de pièces d'or.
Alors Joha relâcha les ehiens en leur faisant toutes
sortes d'excuses.
— J'ai eu peut-être tort de soupçonner l'honnê-
teté de ces animaux. Mais peut-être aussi ne m'eus-
sent-ils point payé si je n'avais eu recours aux moyens
léofaux de coercition.
>-C
Quelqu'un vit dans une ville d'Orient un maître
d'école qui avait un bâton court, un bâton long, une
crosse d'un jeu analogue à celui du golf avec une
balle de bois, un tambour et une flûte.
— A quoi te sert tout cet attirail ? lui demanda
quelqu'un.
— Quand un élève est en faute, expliqua le maître,
je le frappe de mon bâton court. S'il s'éloigne alors,
je me sers du long. S'il sort en courant, je lui envoie
la balle avec cette crosse. Alors les élèves se lèvent
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