Page 156 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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       HISTOIRES                             ARABE S




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         Goha est sur la terrasse de sa maison. Un ami lui
       crie d'en bas  :
         — Descends, Goha, descends,
                                           je  te prie.
         Goha descend et demande ce qu'on lui veut.
         — Quelle heure est-il P dit alors l'ami.
         — Je vais te le dire, fait Goha. Monte avec moi.
         Arrivé sur la terrasse,  il sort sa montre de sa poche,
       la regarde, la porte à son oreille et déclare  :
         — Ma montre      est arrêtée.
         — Ne     pouvais-tu me    le dire en   bas puisque    lu
       l'avais sur  toi ? dit  l'ami. Pourquoi me    faire mon-
       ter P
         — Et    toi, pourquoi m'as-tu    fait descendre ?

                                  3-^C



         LU médecin avait un      iils peu intelligent qu'il em-
       menait avec   lui  visiter  les malades dans   l'espoir de
       l'instruire.
         Ils  allèrent un jour chez quelqu'un      qui  souffrait
       de la fièvre.
         — Tu as mangé du poulet,        lui  dit  le médecin au
       cours de la visite.
         La ch<J£e  éta^-t exacte. En sortant le  jBls demanda à
       son p'ère comirteiit  il T avait 'd'e^^inée.
         —   C'ë'st,  dit  le mëdeciyri, que j'avais aperçu  à  la
       porte dés plumes de poulet.
         Une autre    fois,  le  fils entra  chez un malade    et
       remarqua à Téntrée de la maison lès brides et le bât
       d'un âne.
         — Tu as mangé de la viande d'âne, dit le niais au
       malade.
         On le mit à la porte en se moquant de lui.
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