Page 160 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





       — Rougis-moi,     déclare-t-il, ce qui veut dire  :  « Je
     donne ma langue au chat ».
       — Demande à ta      fille,  et tu me répondras demain,
     dit Ali.
       Le lendemain, triomphant, le brave cadi va voir Ali
     et lui déclare  :
       — C'est le zeb de l'homme      : de i5 à 3o,  il est dur
     comme l'os, de 3o à 60, comme un nerf simplement,
     et après 60 ans,   il s'amollit considérablement,
       — Tiens   ! tiens  ! fait Ali. C'est ta fille qui a trouvé
     cela... La mâtine  ! Mes compliments... Elle ira    loin....


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       Un jour Si Jeha vit un chien dans un cimetière et
    courut après lui avec un bâton pour le chasser.
       Au  lieu de  se  laisser  faire,  le chien aboya  et  fit
    mine de se jeter à la gorge de notre homme. Fris de
    peur, Si Jeha s'écria alors
                                  :
       — Pardon, pardon, monseigneur        ! Je ne t'avais pas
    reconnu...


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       Une femme, surprise dans son jardin par le retour
    imprévu de son mari,      fit monter son amant, à demi
    déshabillé, sur la   treille de la vigne pour   le cacher.
       Son mari, lui ayant demandé une marmite d'huile,
    vit  les gîaoui de l'homme se refléter dans      le miroir
    formé par cette huile.
      — Tiens,    s'écria-t-il, voici que notre vigne se met
    à produire des glaoui   !
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