Page 155 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES




                                  3-C



         Si Djeha, qui avait alors la teigne, étant allé chez
       un barbier   coiffeur, ne voulut payer que       la moitié-
       du prix habituel.
         — En effet,   dit-il,  la teigne occupant au moins     la
       moitié de   la surface de mon crâne,     tu as eu moitié
       moins de travail.


                                  3^C


          Goha l'Egyptien vit un jour un voleur qui lui avait
       dérobé   quelques meubles     et  les emportait. Goha    se
       mit à le suivre en chargeant sur son dos un matelas
                                                                 ;
       et quand    le voleur arriva   à sa maison,    il voulut  y
       entrer lui aussi.
          — J'ai   vu,  lui  expliqua-t-il,  que  tu  avais  l'obli-
       geance de déménager ma maison            et  je  suis venu
       l'aider. Allons chercher le reste et j'emménagerai ici
       tout à l'heure avec ma famille.
          Le voleur préféra restituer son     larcin.

                                   3-C


          Une femme conduisit un jour son        fils à un maître
       de msid (école coranique) en disant à ce dernier que
       l'enfant était  très paresseux. Le maître d'école était
       un homme grossier, au langage cru.
          — Tu travailleras bien désormais,      dit-il  à l'enfant,
       ou bien je   b...  ta mère 1...
          —   C'est un enfant    à qui   les simples paroles ne
        font rien, déclare alors la femme.
          Et  le maître  est obligé de passer de    la menace à
        l'exécution...
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