Page 174 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
en rentrant chez sa femme courut à la natte et ne vit
rien, car le galant était dans le coffre.
Le jour suivant enfin, le mari, décidé à faire cons-
tafer légalenienl l'infidi'lilé de son épouse, fail venir
des adel (notaires) chez lui et convoque Ahmed pour
qu'ils l'entendent conter son aventure de la veille.
Il se met à la raconter. Alors, vers la fin du récit,
la femme se met à injurier le chat :
— Que Dieu maudisse le fils du péché.
Comprenant le signe, Ahmed ajoute :
— ...F.t là-dessus, je m.e réveille.
— Que veux-tu dire ? lui demande-t-on.
— Mais o'est un rêve que je vous racontais là...
Etiez- vous (fous de croire que c'était vrai ?
)-^C
Un médecin de Fès qui habitait près de Bab-Fétouh,
la porte du nord, n'aimait pas à passer quand il sor-
tait de la ville par le cimetière du même nom. 11
préférait faire un assez long détour.
— Pourquoi donc, se demandait-on, craint-il de
passer par le cimetière ? A-t-il peur des djnoun (gé-
nies) ou des fantômes ?
— C'est, dit quelqu'un, que reposent dans ce cime-
tière un trop grand nombre de ses victimes, tous les
malades du quartier dont il a hâté la mort.
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Zobeida, la cousine et l'épouse du grand calife
Haroun Ar Rachid, demanda un jour à son mari la
tête du poète Abou Nowas qui avait médit d'elle.
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