Page 262 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES







       Un   voleur   entre dans une maison       et ne   trouve
     rien à voler.
       Il s'en va  les mains   \'ides par la  terrasse, comme
     il  est venu.
        Une   femme,    pleine   de   sang-froid,   qui   s'était
     rendu compte de tout,      lui crie alors ironiquement    :
       — Eh l'homme! N'oublie pas de fermer derrière
     toi  la porte.
       — Ce     n'est pas  la  peine,  réplique  le voleur, de
     la fermer, puisqu'il n'y a     rien  à voler chez vous...





       Un voleur    s'était  introduit dans une maison,     par
     la porte de   la  terrasse,  à une heure où   il n'y avait
     là qu'une   seule femme.
       La situation   était  critique pour celle-ci.
       iMais  elle avait autant d'intelligence que de sang-
     froid.
        Se penchant    vers  la  cour, comme     pour   appeler
     son mari,   ses  fils ou ses esclaves,  elle cria de toutes
     ses forces  :
       — Ya Ahmed, ya Taïeb, Abdelkrim, Abdelmalek,
     Driss,  Majoub,    Othman,     Meimoun...,    venez    vite
     tous  1 Au   voleur  ! Venez  vite  tous  ensemble.
       Le voleur crut    qu'il y avait réellement   là sept ou
     huit hommes,     et  s'enfuit.


                                3^C

       Un taleh (étudiant) d'une médersa (collège) de Fès,
     qui suivait  les cours de la mosquée Qaraouiyine,       vi-
     vait du pain que lui fournissait chaque jour, par cha-
     rité, un riche bourgeois de    la ville.
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