Page 46 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES






                               3->C

      Bahloul est en train de labourer son champ.
      La courroie de la charrue vient à se rompre.        Il  la
    remplace par son turban de toile déroulé.
      Mais cette attache improvisée casse à son tour.
      — - Imbécile de bœuf    I s'écrie alors Bahloul. Faut-il
    qu'il  soit bête pour tirer sur un turban       aussi  fort
    que sur une courroie de cuir
                                    !

                               r}^C


      Bahloul et son   fils rencontrent un enterrement.
      — Où porte-on ce corps ? demanda l'enfant.
      -— - Là  oià  il n'y  a rien à manger, rien à boire,  là
   où  il n'y a ni  lit, ni couverture, ni tapis, ni natte...
   dit quelqu'un.
      — Alors,   c'est sûrement chez nous, déclare      le  fils
   de Bahloul.


                              3->C

      Un  de  ses  voisins demande    à Joha de    lui  prêter
   des cordes pour faire sécher du linge.
     — Je ne puis, dit Joha. J'y fais sécher en ce mo-
   ment de la farine.
     — Est-ce qu'on      fait  sécher de  la  farine sur des
   cordes ?  dit l'homme. Je n'ai jamais entendu parler
   de ce procédé.
    —    Que   certaines  gens   ont  donc   l'esprit obtus!
   s écrie Joha. Ne comprends-tu pas que      si j'ai dit que
  je faisais sécher de   la farine sur mes cordes,     c'était
   parce que je n'avais pas envie de     les prêter.
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