Page 51 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                              ARABES






         — J'avais,   lui  dit-il, sur moi un arc puissant     et
      un carquois de flèches.       émir des croyants, dis-moi
      sincèrement    si un  tel arc peut rester iDandé sans se
      détendre depuis Constantinople jusqu'à Fès,        la  capi-
      tale bénie de ton empire fortuné.
         Le sultan  lui pardonna et lui    fît même don, pour
      le payer du voyage,      de  la  belle esclave qu'il  avait
      déflorée.





         Une nuit qu'il dormait près de sa femme, Joha en-
      tendit le bruit d'une dispute, dehors, près de sa mai-
      son.
        Il se lève, demi-nu, enveloppé d'une couverture,       et
      sort.
        Ceux qui faisaient du bruit étaient des voleurs        et
      des vagabonds.
        Voyant Joha,     ils  se jettent sur  lui,  le dépouillent
      de  sa couverture   et  s'enfuient.
        Notre homme rentre,      et sa femme    lui demande ce
      qu'il y avait.
        — Ces gens,     dit-il,  se disputaient au sujet de ma
      couverture. Maintenant,     ils l'ont  prise  et sont  d'ac-
      cords




        Brouzi rencontre une femme qui porte deux outres
     pleines d'huile au marché.
        Il demande le prix.    Il veut examiner la qualité de
      la marchandise.
        La femme ouvre une outre        et  fait couler quelques
      goutte? dans  la main de Brouzi, puis elle tient de      la
      sienne  le col de l'outre pour empêcher     le liquide de
      se répandre.
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