Page 47 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





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           Quelqu'un lui demanda une autre fois de lui prêter
         son âne pour faire une course.
           — Attends un peu,      dii Joha. Je vais aller    lui de-
         mander son avis.
           Et  il  entra quelques    instants dans   l'écurie,  puis
         revint en déclarant   :
           — L'âne ne veut pas.
           — Et pourquoi donc ?
           —   Il dit que  si on le prête, on lui fera porter une
         lourde charge et   il recevra des coups de bâton.



           Joha vola un jour le veau d'une vieille.
           — Joha m'a       volé mon     bœuf,   déclara  la  vieille
         femme.
           L'autre commença à nier.
           Mais  il y avait des preuves, alors Joha alla chercher
         le veau dérobé et s'écria   :
           — Honte sur      toi  I vieille de malheur. Tu devrais
         avoir honte de mentir ainsi et de réclamer un bœuf
         quand on ne t'a volé qu'un veau       I



           Une femme      se présenta un jour devant       le grand
         Haroun Ar Rachid et lui dit    :
           — O    calife  I que Dieu rafraîchisse ton œil     !  Sois
         content de ce qui t'a été donné, et que ton bonheur
         tcit parlait.
                            lui demanda
           — Qui es-tu ?                   le calife.
           — Je suis de     la  famille des Barmécides, de ceux
         que tu as disgraciés, que tu      as  fait périr et dont tu
         as confisqué les biens.
            — Pour ce qui      est des hommes mis       à mort,   dit
         alors Haroun Ar Rachid,       ce qui   est écrit  est  écrit.
         Pour l'argent, je te le donne.
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