Page 74 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
Divorcé ainsi des quatre à la fois par le triple di-
vorce, il entendit une voisine, qui avait suivi la
scène de sa terrasse, l'invectiver et le traiter de brutal
qui ne songeait qu'à se débarrasser par une mauvaise
querelle de ses quatre épouses.
— Et toi aussi, s'écria-t-il alors, qui te mêles de ce
qui ne te regarde pas, sois répudiée ! Si toutefois ton
mari y consent...
— J'y consens, SB'empressa de dire aussitôt le mari
en question.
C'est ainsi que notre homme répudia en un jour
cinq femmes.
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Les chats marocains, comme tous les chats du mon-
de, sont parfois difficiles et méticuleux. L'un d'eux
à qui un homme offrait un morceau de pain le refusa
dédaigneusement. Pensant qu'il préférait du fromage,
l'homme lui en tend une part ; mais le chat la flaire
longtemps, sans se décider à l'avaler. Alors, l'homme,
impatientié, tire un dirhemi de sa bourse, et le lui
jette à la tête en lui criant :
— Tiens î va acheter avec cela ce qui te plaira.
— 11 ne faut jamais Nécouter les femmes, disait Sid
el Kebir. Pour moi, je fis un jour réparer le toit de
ma maison et, sur le conseil de ma femm:e, je voulu$
en sauter jusqu'à terre, ce qui me démit la cheville.
Un an après je n'étais pas encore guéri. Ma femme
me dit alors : « Surtout ne recommence pas. Ne
t'avise pas de sauter. » Par esprit de contradiction, ]e
sautai ; et le choc me remit la cheville en place.
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