Page 78 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES                             ARABES





    res et les bénédictioRs  !). Les voisins proposèrent Ab-
    delkrim, Abdelmalek, Larbi, Taïeb ou Abdennebi.
      Mais Joha déclara sentencieusement       :
      —    Il  faut  l'appeler Rapide.  Ce nom     convient  à
    celui qui a  fait en trois mois le chemin de neuf.





      — Ton âne a      été volé, mon pauvre ami      ! dit un
    jour  à Jcha un de     ses  voisins compatissants. Con-
    scle-toi.  C'était  écrit...
      —   Il  faut  plutôt me   réjouir,  s'écria-t-il.  Quelle
    chance que je n'aie pas été dessus    !






      Le hls de Moulay Ibrahim, savant        et pieux uléma
    de l'université Qaraouyine, est surpris par son père en
    train de boire du vin.
      — Que bois-tu     là ?  s'écria,  furieux,  le vénérable
    vieillard. Qu'oses-tu boire sous mon propre      toit ?
      — Du lait, mon père      ; mais c'est du lait...
      — Le lait est blanc, et ceci est roug^e.
      — Sans doute, mon père, sans doute         ; mais en  te
    voyant,  il a été couvert de confusion et   il a rougi.





      Le bonhomme Joha monta sur sa terrasse un jour
    qu'il faisait grand vent.
      Une voisine, qui l'observait de     la sienne,  fut fort
    étonnée de le voir s'incliner le buste en avant et rele-
    ver sa robe.
      — Que fais-tu    là  ?  lui  dit-elle.
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