Page 83 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
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HISTOIRES ARABES
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Brouzi rencontré une femme, ils ne tardent pas à
se comprendre à merveille et la femme, relevant sa
robe, lui demande comment il appelle ce qu'elle lui
découvre :
— J'appelle cela un c..., dit-il crûment.
— Pas du tout, dit-elle : c'est le paradis du pauvre,
Brouzi s'éloigne un instant, enveloppe son membre
viril d'un morceau de toile comme d'un linceul et de
pifctkes planches de bois qui représentent un cercueil.
Puis il revient.
— Qu'est-ce cela ? demande la femme.
— C'est un pauvre qui demande à entrer au pa-
railig.
La femme saisit l'objet, le caresse et voyant les
bourses pendantes, interroge encore :
— Qu'est-ce que ceci ?
— Ce sont, dit-il, les fils du- pauvre qui suivent
son eonvoi funèbre.
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Un djibli avait un giton ckez lui qu'il aimait beau-
coup.
11 avait aussi un fils d'une vingtaine d'années. Ce
dernier eut un jour envie de posséder l'éphèbe, et fit
ce qu'il fit avec lui.
Le père l'apprit et en fut indigné.
— Toi qui es taleb (étudiant), dit-il à son fils, ne
sais-tu pas qu'il est écrit dans le Coran : a Ne coïtez
pas ce que vos pères ont coïté » ?
— Pardon, mon père, dit le garçon. Il est écrit :
(( Ne coïtez pas les femmes que vos pères ont coïtées »...
Il n'est pas question des jeunes gens.
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