Page 94 - Histoires et Contes Arabes - Bibliothèque du bon vivant - 1927 - DZWEBDATA
P. 94

HISTOIRES                             ARABES





     — C'est    avec  cela,  répond   le  passant,  que nous
   autres  Fasis, nous épanchons      notre  eau.
     — Quelle merveille     !  a Par  le  sabre on juge du
   fourreau.  » Comme vos femmes doivent avoir le         c...
   large  !  !





     Joha cherchait un gobelet.
                            lui dit sa femme, en levant     sa
     — Prends celui-ci,
   robe.
     — Viens,     réplique-t-il  en  ouvrant   son  pantalon.
   Voici un mandrin pour lui donner la forme.






      Joha partit à   la chas*e avec son    fils  et rencontre
   le trou dun chacal.
      Joha se met à tirer le chacal par la queue. La béte
    furieuse  gratte  la  terre  de  toutes  ses forces pour
   s'échapper   et en   envoie dans    les yeux du    fils  qui
   s'écrie  :
      — Mon père    ! qu'e>t-ce que loule cette poussière ?
      — Si    la queue    du  ehacal   cassait,  dit  Joha.  iu
   en  verrais bien une    autre.

                               3-^C


      La femme de Joha ayant aperçu un jour             le zeb
    d'un homme qui se baignait dans la rivière, le trouva
    si beau et si grand, qu'elle tomba malade de désir.
      Joha    compatissant    alla   rhercher   l'homme      et
    l'amena à sa femme.
      — Que    faire ? disait- il. Que  faire pour  la guérir ?
   89   90   91   92   93   94   95   96   97   98   99